Moncton, le 24 février 2017 – L’Association des bibliothécaires, des professeures et des professeurs de l’Université de Moncton, l’ABPPUM, dénonce le refus du recteur Raymond Théberge de respecter une lettre d’entente, dûment signée en décembre 2015, prévoyant accorder aux professeurs du campus de Moncton la parité salariale avec les professeurs des universités anglophones du Nouveau-Brunswick.
Au terme d’une série de séances de conciliation, il n’offre que 3,2 % d’augmentation, soit environ la moitié du rattrapage estimé pendant la négociation par l’ABPPUM. De plus, il exige un recul sur les acquis de l’actuel contrat de travail, soit d’éliminer la reconnaissance de l’expérience d’enseignement et/ou professionnelle dans la détermination du salaire à l’embauche de nouveaux professeurs.
Le ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail a nommé une médiatrice et l’ABPPUM est à nouveau prête à collaborer entièrement avec celle-ci pour tenter de trouver une solution qui respectera la lettre d’entente de 2015 qui dit que les deux parties doivent négocier le moyen d’arriver à la parité salariale pendant les négociations des salaires du corps professoral pour la période de juillet 2016 à juin 2018.
Depuis leur grève en 2000, les professeurs luttent pour être reconnus au même titre que leurs vis-à-vis anglophones. L’ABPPUM se dit fortement déçue du recteur Théberge qui rejette le règlement d’une situation injuste pour les francophones du Nouveau-Brunswick en réduisant le pourcentage d’augmentation salariale visant la parité avec les professeurs anglophones de la province.