Communiqués de presse


Nouvelle entente entre l’ABPPUM et l’Université de Moncton

 Moncton (N.-B.), le 26 juin 2020 – L’Association des bibliothécaires, professeures et professeurs de l’Université de Moncton (ABPPUM) et l’Université de Moncton, ont procédé à la signature d’une nouvelle convention collective pour une période de deux ans, soit du 1er juillet 2019 au 30 juin 2021. 

Cette douzième convention collective s’applique à 287 membres à temps plein.

« La signature de cette entente témoigne de la relation harmonieuse que l’Université entretient avec ses bibliothécaires et son corps professoral, mentionne le recteur et vice-chancelier par intérim, Jacques Paul Couturier. Le climat de collégialité qui existe dans notre université nous permet d’avoir un environnement de travail propice au développement, aux échanges et à l’épanouissement. »

« Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits de la nouvelle convention collective, même si la crise pandémique a interrompu les négociations faisant en sorte que certains points soient demeurés en suspens. Toutefois, cette entente nous aura permis de demeurer dans une zone de parité salariale avec nos collègues anglophones de la province. Cette négociation témoigne d’un esprit de collaboration et de collégialité sur lequel nous continuerons de bâtir des relations de travail positives. Nous remercions tous ceux et celles qui ont travaillé efficacement pour en arriver à cette nouvelle convention collective.  Nous souhaitons remercier Paul Deguire en qualité de chef négociateur dont les compétences et les talents de négociateur sont désormais reconnus sur les scènes provinciale et nationale  », a déclaré Mathieu Lang, président de l’ABPPUM.

La convention collective signée comprend notamment un nouveau préambule sur l’environnement et les changements climatiques, des ajustements concernant la gestion des bibliothèques et des précisions quant à l’appréciation étudiante de l’enseignement.

La convention collective précédente a pris fin le 30 juin 2019.

Photo ( g. à d.) : Roger G. LeBlanc, membre de l’équipe de l’ABPPUM; Étienne Dako, membre de l’équipe de l’ABPPUM; Jacques Cormier, membre de l’équipe de l’employeur; Gilles C. Roy, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche; Jean-François Thibault, chef négociateur de l’équipe de l’employeur; Elizabeth Dawes, membre de l’équipe de l’employeur; Paul Deguire, chef négociateur de l’équipe de l’ABPPUM; Jacques Paul Couturier, recteur et vice-chancelier par intérim de l’Université de Moncton; Pierre Goguen, membre de l’équipe de l’ABPPUM; Mathieu Lang, président de l’ABPPUM et Carole Tranchant, membre de l’équipe de l’ABPPUM (en dehors du cadre).

Convention collective entre l’Université de Moncton et l’ABBPUM pour la période du 1er juillet 2019 au 30 juin 2021

Communiqué de presse (format PDF)


L’ABPPUM appuie la croisade de l’ACFA pour sauver
le Campus de Saint-Jean de l’Alberta

Moncton (N.-B.), le 15 mai 2020 – L’Association des bibliothécaires, professeures et professeurs de l’Université de Moncton (ABPPUM) appuie  sans réserve l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA), soutenue par plusieurs associations, qui demande que les subventions versées pour les opérations du Campus Saint-Jean de l’Alberta soient revues et augmentées.

L’ABPPUM est d’avis que le gouvernement provincial de l’Alberta doit revenir sur ces compressions imposées au Campus de Saint-Jean parce que ce dernier joue un rôle essentiel pour l’épanouissement de la communauté francophone de l’Alberta et aussi parce qu’il s’agit d’un enjeu de protection des droits linguistiques.

« L’ABPPUM est solidaire des collègues du Campus Saint-Jean dans leur revendication pour un meilleur financement. Pour éviter l’exode ou l’assimilation, la jeunesse albertaine et les communautés francophones qui vivent en contexte linguistique minoritaire doivent avoir accès à une formation universitaire de proximité et de haute qualité. Quand une institution comme le Campus Saint-Jean est fragilisée, c’est l’ensemble de la francophonie canadienne qui est menacée », souligne Mathieu Lang, président de l’ABPPUM.

Communiqué de presse (format PDF)



Budget des universités : un statu quo déguisé en augmentation

Moncton, N.B., le 11 mars 2020 – L’Association des bibliothécaires, des professeures et professeurs de l’Université de Moncton (ABPPUM) accueille sans grand enthousiasme le budget déposé aujourd’hui par le ministre des Finances et du Conseil du Trésor du Nouveau-Brunswick, l’honorable Ernie Steeves.

Le financement des universités annoncé dénote une augmentation de 7 millions par rapport au budget de l’année dernière. Le gouvernement absorbe un déficit de 3 millions pour la diminution des taux d’intérêt sur le prêt étudiant. Il coupe 10 millions de dollars dans diverses enveloppes de l’éducation postsecondaire pour remettre 10 millions dans d’autres enveloppes de la même catégorie. Par ailleurs, les secteurs de la recherche et le programme d’aide aux étudiants ont été allégés de 5 millions respectivement. « Du point de vue de l’ABPPUM, ce budget ressemble plutôt à un statu quo déguisé en augmentation », souligne le président de l’ABPPUM, Mathieu Lang.

Le discours du budget évoque à plusieurs reprises un sentiment d’urgence afin de surmonter les défis qui menacent la province. Cependant, celui-ci est silencieux en ce qui concerne le rôle des universités pour relever ces défis. L’absence complète des universités dans le discours indique un manque de vision de la part du gouvernement ainsi qu’une mauvaise compréhension du rôle des universités en général et de l’Université de Moncton en particulier quant au développement des communautés acadiennes francophones du Nouveau-Brunswick. « Dans son discours, le ministre Ernie Steeves soutient qu’il a été à l’écoute de plusieurs groupes d’intérêt de la province. Le gouvernement semble écouter tout le monde sauf les universités qui sont des alliés incontournables pour trouver les solutions », explique M. Lang.

« Tel que présenté, ce budget nous donne l’impression d’un gouvernement qui se déresponsabilise de ses engagements envers ses universités publiques et qui abandonne ses jeunes adultes. Nous croyons que l’éducation doit être une plus grande priorité pour le gouvernement et l’éducation postsecondaire doit être vue comme un investissement qui assure un avenir à nos jeunes et à notre province », souligne M. Lang.

L’Université de Moncton fait la fierté des communautés francophones qu’elle dessert. Elle a cependant besoin des ressources financières pour maintenir le niveau d’excellence qui contribue à ce sentiment de fierté.

« L’ABPPUM est toujours disponible pour discuter avec le gouvernement et l’informer des enjeux en matière d’éducation et aux défis auxquels nos membres font face. Les bibliothécaires, professeures et professeurs de l’Université de Moncton représentent une ressource d’expertise inépuisable que le gouvernement peut consulter en tout temps et sur laquelle il peut miser afin de lui permettre d’identifier des solutions pour stimuler davantage nos communautés », conclut Mathieu Lang.


24 février 2017

L’Association des bibliothécaires, des professeures et des professeurs de l’Université de Moncton, l’ABPPUM, dénonce le refus du recteur Raymond Théberge de respecter une lettre d’entente, dûment signée en décembre 2015, prévoyant accorder aux professeurs du campus de Moncton la parité salariale avec les professeurs des universités anglophones du Nouveau-Brunswick.

Au terme d’une série de séances de conciliation, il n’offre que 3,2 % d’augmentation, soit environ la moitié du rattrapage estimé pendant la négociation par l’ABPPUM. De plus, il exige un recul sur les acquis de l’actuel contrat de travail, soit d’éliminer la reconnaissance de l’expérience d’enseignement et/ou professionnelle dans la détermination du salaire à l’embauche de nouveaux professeurs.

Le ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail a nommé une médiatrice et l’ABPPUM est à nouveau prête à collaborer entièrement avec celle-ci pour tenter de trouver une solution qui respectera la lettre d’entente de 2015 qui dit que les deux parties doivent négocier le moyen d’arriver à la parité salariale pendant les négociations des salaires du corps professoral pour la période de juillet 2016 à juin 2018.

Depuis leur grève en 2000, les professeurs luttent pour être reconnus au même titre que leurs vis-à-vis anglophones. L’ABPPUM se dit fortement déçue du recteur Théberge qui rejette le règlement d’une situation injuste pour les francophones du Nouveau-Brunswick en réduisant le pourcentage d’augmentation salariale visant la parité avec les professeurs anglophones de la province.


February 24, 2017

 The Université de Moncton Faculty Association (Association des bibliothécaires, des professeures et des professeurs de l’Université de Moncton – ABPPUM), regrets the refusal of the University President Raymond Théberge to honour a letter of agreement, signed in December 2015, guaranteeing wage parity with their New Brunswick Anglophone counterparts for faculty members.

A round of conciliation meetings has concluded with President Théberge offering a 3.2% pay increase, which covers merely half of the parity gap estimated during negotiations.  Moreover, he proposes to further weaken the existing labour contract by eliminating the recognition of prior work experience when determining starting salaries for newly hired faculty members.

The Department of Post-Secondary Education, Training and Labour has appointed a mediator; ABPPUM is looking forward to working with her to find a solution in order to honour the letter of agreement signed in December 2015, which obliges the two parties to find a means to reach wage parity while negotiating faculty salary increases for the July 2016 to June 2018 period.

Since its strike in 2000, the Université de Moncton Faculty has been struggling to be treated as the equals of their Anglophone counterparts. ABPPUM is very disappointed with President Théberge who is refusing to redress an unfair situation for the Francophones of New Brunswick by reducing the proposed pay increase such that parity with Anglophone faculty cannot be achieved.